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L'endométriose

L’endométriose est un sujet vaste, et surtout douloureux que ce soit physiquement et émotionnellement. Ce trouble est d’autant plus douloureux qu’il faut souvent des années (en moyenne 7 ans) pour qu’il soit diagnostiqué !

 

Comme vous le savez, le naturopathe fait du sur mesure, du cas par cas, car nous sommes toutes différentes. Certaines techniques ou certaines solutions en phytothérapie ne correspondront pas à toutes. D’où l’importance du terrain. Essayez de bien observer, de décrypter au mieux votre terrain, puis piochez quelques idées ci-dessous !

 

Tout d’abord, l’endométriose traduit une inflammation de l’endomètre. Les cellules de l’endomètre auront tendance à migrer dans l’ensemble du corps (foie, intestins, poumons...). C’est pourquoi, parfois, les symptômes peuvent être ressentis sur l’ensemble de l’organisme (douleurs lors des règles, des rapports sexuels, fatigue, troubles digestifs, troubles de la fertilité...).

Dans le même temps, on assiste à un déséquilibre hormonal dû à une forte imprégnation ostrogénique.

 

On va donc diminuer les œstrogènes et apaiser l’organisme de tout état inflammatoire.

Vous me suivez ?

Bon, c’est parti pour la mise en pratique !

 

Comme tout accompagnement en naturopathie, on va aborder, de suite, la question de l’alimentation. Eh oui ! Il faut en passer par-là...

Une alimentation végétale, variée et diversifiée est la base d’une bonne santé (quelque soient les maux qui nous touchent d’ailleurs...).

Dans le cas de l’endométriose, on y ajoutera des céréales complètes (si les intestins les supportent) et des légumineuses (pour leur apport en protéines).

Je vous recommande la consommation d’huiles végétales bio, de 1ère pression à froid, vierges, comme des huiles de colza, de noix, à raison de 2 cuillères à soupe par jour. Il existe des mélanges d’huiles végétales, prêtes à l’emploi. Elles sont disponibles en magasin bio.

Le but de ces huiles ? Vous apportez des omégas 3 qui sont de grands anti-inflammatoires.

Vous trouverez également des omégas 3 dans les petits poissons gras comme les sardines, les maquereaux, les anchois et les harengs.

Dans le même temps, on va chercher à diminuer les aliments pro-inflammatoires comme les produits laitiers animaux, par exemple. J’en profite ici pour ajouter que ces produits stimulent les œstrogènes.

Lors de mes séances, j’explique aussi à mes clientes l’importance d’éviter les sucres blancs et industriels. Pourquoi ? Parce que ces sucres vont engendrer une montée de l’insuline. Et cette hormone est pro-inflammatoire... Et on évite toute inflammation, rappelez-vous !

On évitera aussi certains aliments ayant des répercussions sur l’équilibre hormonal comme le soja, la bière, la sauge, le cyprès, le kudzu...

 

A contrario, on ne lésine pas sur certains aliments : le radis noir, la betterave rouge, le navet et les crucifères qui favorisent l’élimination des œstrogènes !

L’oignon, quant-à lui, décongestionnera le petit bassin. Fini les douleurs !

 

 

La dégustation d’antioxydants peut être intéressante! Où sont-ils ? En général, on les trouve dans les aliments de couleur rouge (tomates, framboises, fraises...) mais aussi dans le chocolat noir, dans les oléagineux...

 

Pour éliminer au mieux les œstrogènes, il n’y a pas de secret... Il faut éliminer ! On pense donc au transit intestinal et aux urines. Il est donc important de manger des fibres et de se mettre en mouvement afin de favoriser le bon fonctionnement du transit intestinal.

Et il est primordial de boire suffisamment d’eau (de source, plate) afin d’éliminer les hormones dégradées mais aussi les acides (qui causent des états inflammatoires) ! De plus, comment voulez-vous que nos cellules soient saines si elles baignent dans un milieu aquatique délétère ?

 

On évitera les grignotages intempestifs car ils perturbent la digestion et le système intestinal. Les intestins étant notre 2ème cerveau, notre humeur pourrait en être bouleversée. Oh non, pas çà ! C’est encore sur Monsieur que ça va retomber !

 

Si vous vous sentez fatiguée, en manque d’énergie, et que le flux de vos règles est abondant, pensez à une complémentation en fer ou à la consommation de certains aliments comme les légumineuses, la spiruline, l’ortie.

 

En terme de décodage biologique, l’endométriose rappelle à la personne qui en est atteinte, que sa place au sein de la cellule familiale n’est pas claire. On peut même penser qu’elle n’est pas sécurisante. A réfléchir donc... Ce n’est jamais facile d’être face à des questions existentielles mais c’est tout de même essentiel... Pensez pour vous, et non par rapport aux autres ! En général, çà débloque pas mal de choses sans passer par la case « Révolution ».

 

L’accompagnement du stress, des angoisses et de l’anxiété, est intéressant. Beaucoup de femmes diminuent leurs inconforts simplement en travaillant le psychisme et les émotions. Des techniques comme la méditation, la sophrologie, la respiration ventrale complète, la cohérence cardiaque... peuvent être salutaires.

Certains aliments viendront compléter ces approches en apaisant le mental. C’est le cas des amandes, des noix de cajou, du riz complet ou encore des épinards !

 

J’ai l’habitude de proposer des plantes pour réduire les conséquences de l’endométriose. Je me tourne vers l’alchémille vulgaire, l’achillée millefeuille, le romarin, la viorne. Le pissenlit aidera dans la détox hormonale.

L’onagre, sous sa forme huileuse, aidera à la régulation des hormones. Son côté anti-inflammatoire sera également un réel atout !

Des huiles essentielles comme l’estragon ou le basilic réduiront les douleurs dues à la maladie.

 

Côté hygiène de vie, je vous propose l’emploi de produits ménagers et cosmétiques les plus naturels possibles. Pourquoi ne pas les réaliser vous-mêmes ? Le dentifrice et la lessive sont des produits de base très faciles à réaliser !

On se passe aussi du plastique au maximum ! On sait aujourd’hui que ce support est blindé de perturbateurs endocriniens ! On l’oubli ! Le verre fera très bien l’affaire !

En revoyant son hygiène de vie, on améliore notre confort au quotidien et on diminue les risques liés à la maladie. Ce n’est pas toujours évident de changer nos habitudes. C’est vrai que cela demande de sortir de notre zone de confort mais cela en vaut tellement la peine!

En changeant certaines de vos pratiques pour améliorer  votre vie quotidienne, vous permettez à votre organisme, d’être dans son entièreté, d’être épanoui.

Les choses changent si on les change. La maladie changera si vous changez le cocoon dans lequel elle s’est invitée et installée...

 

On parle d’hygiène de vie, alors me vient l’idée d’aborder le jeûne... Vigilance ! Nous sommes en France et on sait que c’est une pratique mal vue... Malgré tout, je reste convaincue que c’est la clef à beaucoup de maux. Il n’est pas nécessaire de parler de jeûne sec, évidemment ! Juste envisager une monodiète, une journée par semaine, pour mettre notre système digestif au repos. Et par ce biais, pour apaiser nos émotions et notre stress. En plus de cela, l’organisme sollicitera toute son énergie à sa détox. Moins d’encrassage, moins de maladie !

Cette pratique, ne l’adoptons pas seulement en cas d’endométriose !

 

Je termine ces lignes en vous apportant une petite astuce santé : si l’on dit de vous que vous êtes une femme pulpeuse, alors il se peut bien que vous souffriez d’hyperoestrogénie...

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