L'endométriose
L’endométriose est régulièrement un motif rencontré en naturopathie. Il me tenait donc à cœur de vous en parler en quelques mots.
Cette maladie touche une femme sur 10 en âge de procréer. Elle peut passer inaperçu pendant des années (diagnostiquée dans les 7 ans en moyenne !). En effet, aujourd’hui, il n’est pas rare, pour une femme, lors de ses menstruations, de ressentir des douleurs. On pourrait, ici, faire référence au transgénérationnel tellement cette situation est commune !
Néanmoins, d’autres symptômes doivent alerter comme des troubles digestifs (constipation, ballonnement...), de la fatigue, des douleurs lors des rapports sexuels et enfin des troubles de la fertilité.
L’endométriose peut aussi ne jamais être diagnostiquée car elle peut être asymptomatique.
Lorsque la maladie est diagnostiquée par le corps médical, il est plus facile de la définir.
Dans le cadre de l’endométriose, on assiste à la fragmentation de la muqueuse utérine dans l’endomètre. Ces cellules, à terme, migrent sur d’autres organes de l’organisme (foie, intestins, poumons...).
Il paraît alors essentiel de prendre les choses en mains !
Tout d’abord, arrêtons-nous sur les causes probables de l’endométriose.
En premier lieu, le terrain ! Mon cheval de bataille, tous les jours, en naturopathie ! En effet, nous sommes intégrés à une société où c’est le symptôme qui domine une maladie. Soigner une maladie, c’est bien. Mais personnellement, je préfère guérir lorsqu’un mal me touche. Le soin n’est que temporaire...
On sait que l’endométriose est due à une hyperœstrogènie. Les œstrogènes sont en trop grand nombre dans l’organisme.
2 solutions s’offrent à nous :
- soit on rééquilibre les œstrogènes et les progestérones en augmentant ces dernières
- soit on baisse les œstrogènes
Chacune de nous peut savoir si elle est sujette à l’hyperœstrogènie. Comment ? C’est tout simple : plus vous êtes pulpeuse, plus vous pourriez être concernée.
J’en profite ici pour vous donner une autre info : si vous n’êtes pas pulpeuse, mais, au contraire, plutôt longiligne, alors vous pourriez, non plus être sujette aux troubles hormonaux (et ils sont très nombreux !) mais plutôt sujette aux troubles ostéo-articulaires en vieillissant (ostéoporose, arthrose...).
Je reviens au terrain. Plus votre terrain est acidifié, plus l’endométriose est susceptible de se développer. Un petit indice d’une acidification de terrain : la présence d’un petit liseré rouge au niveau de votre ongle.
L’endométriose peut aussi être « léguée » par nos mères et/ou par nos grands-mères. C’est comme cela. Ce n’est pas pariable à 100% mais c’est un fait en général.
En décodage biologique, on dit que l’endométriose touche des femmes ne trouvant pas leur place au sein de leur famille. C’est assez large car cela peut concerner une place dans la fratrie, au sein des parents, mais aussi au sein des relations familiales plus éloignées.
Si j’ai un conseil à vous proposer en 1ère intention, c’est la détoxification du système hépatique !
Cela peut paraître inopportun mais pourtant, oh ! Ça l’est !
Notre foie est l’élément clef de la dégradation hormonale féminine. Si ce dernier est surintoxiqué et surchargé, alors il ne sera pas compétent pour effectuer son travail de manière optimale.
Certaines plantes auront alors leur importance comme l’artichaut, le radis noir et surtout le chardon-marie !
On chouchoutera notre foie en lui proposant une source de chaleur au quotidien.
On pourra aussi apporter de l’énergie vitale ailleurs que dans la digestion en pratiquant une diète ou une monodiète sur quelques jours lors du cycle. Ces pratiques permettront l’allègement du foie et donc un mieux-être de l’organisme.
D’autres plantes aideront davantage la sphère hormonale comme l’alchémille vulgaire, le gattilier, l’onagre, l’estragon, le basilic, le framboisier...
On choisira la forme galénique qui nous convient le mieux et qui sera donc la plus efficace.
Je vais vous proposer ici des idées et des astuces d’hygiène de vie pour retrouver un confort de vie, diminuer les risques d’évolution de la maladie, rétablir votre terrain et éradiquer la maladie.
On opte, comme toujours en naturopathie, sur une alimentation la plus locale, la plus biologique et la plus saisonnière que possible !
On fait la part belle aux légumes et aux fruits ! Les végétaux sont en général alcalinisants.
Les légumineuses et les céréales complètes seront de belles alliées. J’émets toutefois une condition : il faut que vos intestins soient en bel état et non poreux. Sinon, la consommation de ces produits pourrait s’avérer douloureuse...
On privilégiera des huiles végétales vierges, de 1ère pression à froid pour garantir leur excellence nutritionnelle.
On choisira notamment des huiles végétales riches en omégas 3 qui sont anti-inflammatoires et qui apaisent le système nerveux. Le stress a une telle importance, qu’il est primordial de travailler cet axe que ce soit par l’alimentation ou par d’autres méthodes comme la sophrologie, la méditation, le yoga, la relaxation, la cohérence cardiaque...
En parallèle de ces nouvelles habitudes alimentaires, on limitera les produits animaux sous toutes leurs formes car ils sont pro-inflammatoires.
Les céréales contenant du gluten moderne favorisent également l’inflammation.
On en profitera pour éloigner nos assiettes des produits blancs (farine, sucre, riz, pâtes, sel...).
Le sucre a une incidence néfaste au sujet de l’endométriose. En effet, sa consommation entraine une augmentation de l’insuline, hormone pro-inflammatoire.
Il sera préférable de consommer des sucres comme le sucre de coco, d’érable, d’agave ou encore le miel. Si cela est difficile, les sucres de canne complets et non raffinés nous aideront !
Dans notre quotidien, on évitera les perturbateurs endocriniens qui déséquilibrent notre système hormonal. Ils sont présents dans les produits cosmétiques et ménagers, dans le plastique, dans les additifs alimentaires, nos vêtements...
L’activité physique douce sera un atout pour fortifier nos intestins. En effet, sachant qu’ils sont l’épicentre de notre TOUT, il semble essentiel d’en prendre soin.
Pour éviter toute constipation, on n’oubliera pas de boire suffisamment d’eau tout au long de la journée !
J’espère avoir participé à votre mieux-être et vous retrouver en pleine forme, tout naturellement,
Attention, certains conseils proposés ici ne s’appliquent pas à toutes compte-tenu de notre typologie, de nos antécédents médicaux...